À l’occasion d’ISM, le salon professionnel international dédié à la confiserie et aux snacks qui s’est récemment tenu à Cologne, l’entreprise Belge PaperMints a intenté une action contre un ‘copycat’ chinois.
Dans un communiqué de presse Guy Desseaux (gérant de PaperMints ainsi que de BelgoSweet) explique son étonnement “…de découvrir au salon une entreprise chinoise affichant notre nom PaperMints sur ses dépliants, posters et produits d’imitation.” Il se rendrait à la police locale et demander d’intervenir. La police de Cologne a donc obligé la société chinoise à retirer tout le matériel de copie PaperMints. PaperMints a en outre contacté l’entreprise et exigé qu’elle adapte son site web.
PaperMints n’est pas la seule entreprise qui est désavantagée par des plagieurs. Selon des données officielles de l’UE, les autorités on intercepté rien qu’en 2015 plus de 40 millions d’imitations d’une valeur d’environ 650 millions d’euros. Ces produits repris sans vergogne à de grandes marques, aussi des grand marques actives dans le domaine des articles promotionnels et cadeaux d’entreprise. De telles copies peuvent alors être plus abordables, mais portent atteinte tant au créateur original qu’au destinataire du produit imité : sous la forme de manque à gagner pour le premier et pour le deuxième parce que ce dernier pense avoir acquis un produit de marque qui ne ressemble à rien de tel en y regardant de plus près.
En Allemagne il y a le ‘prix Plagiarius’, qui est décerné en février passé pour la quarantième année consécutive. C’est un prix qui ‘couronne’ les formes les plus flagrantes de pillage d’idées. Cette année, 27 présentations étaient en lice pour le prix Plagiarius. Le prix exerce aussi un effet dissuasif. Le jury informe en effet tous les créateurs de produits imités qu’ils sont nominés. Dans un grand nombre de cas, ces imitateurs contactent après-coup le producteur de la marque pour régler divers aspects à l’amiable et éviter de cette façon le scandale qui arriverait par le prix Plagiarius.