Les assouplissements des mesures corona pour le secteur Horeca ont entraîné une augmentation considérable du nombre de clients dans les centres commerciaux. C’est ce qu’a fait savoir Ceusters, le plus grand gestionnaire du pays dans ce domaine avec des centres tels Wijnegem, K à Courtrai et Grands Prés à Mons. Le chiffre d’affaires des commerces a lui aussi progressé. “La mauvaise période est derrière le dos pour les centres commerciaux. Le mois dernier en effet, le nombre de visiteurs a enregistré une hausse s’élevant à 41% en moyenne par rapport à mars et avril,” précise Ceusters dans un communiqué de presse.
“L’Horeca fait de plus en plus partie de ‘l’expérience’ que les centres commerciaux souhaitent offrir. À l’heure actuelle, plus de 10% en moyenne des surfaces dans un centre commercial sont occupées par un établissement Horeca. En ce qui concerne les nouveaux projets, la proportion atteint même 15 ou 20%. Les centres commerciaux ont été confrontés à des difficultés ces derniers mois en raison de la fermeture obligatoire des restaurants, cafés et bistros. De nombreux Belges associent en effet le shopping à un café chaud, un sandwich fourré ou une crêpe,” ajoute Ceusters qui, outre 11 centres commerciaux, gère plusieurs parcs d’activité commerciale aux quatre coins du pays.
Lorsqu’on se rend dans un centre commercial, ce n’est pas seulement pour y faire du shopping. De nombreux consommateurs associent cette visite à une “sortie”. Du “funshopping” en quelque sorte. Faire les boutiques à l’aise avec son/sa partenaire, des ami(e)s ou des membres de sa famille sans devoir tenir l’heure à l’œil ni s’enregistrer. Le shopping redevient une véritable expérience, une excursion d’une journée,” fait savoir Toon De Meester, operations director retail property management chez Ceusters.
C’est ce qui ressort également des expériences négatives rencontrées dans ces centres lorsqu’il fallait prendre rendez-vous pour faire les magasins au printemps dernier. Toon De Meester: “Le ‘shopping’ sur rendez-vous s’est soldé par un véritable fiasco pour les centres commerciaux. Depuis qu’il n’est plus nécessaire de prendre rendez-vous, on constate une évolution positive du nombre de visiteurs et du chiffre d’affaires, surtout pour les boutiques de mode. À présent qu’il n’y a plus de contrainte de temps, les gens prennent à nouveau plaisir à faire du shopping. Ils se montrent plus positifs ce qui est plus agréable aussi pour les collaborateurs des magasins. Par ailleurs, la météo a été très favorable au mois de mai et certains centres commerciaux situés pas loin de la frontière française ont attiré des consommateurs français qui ne pouvaient pas encore faire de shopping chez eux.”