PromZ.be 01-2018

24 promobiss 2/2015 gnants – parce que la lampe placée dans la queue risquait de se détacher. Les enfants auraient en effet pu la mettre en bouche, ce qui aurait impliqué un danger. Durant la période de la Coupe du Monde de football, le retailer Albert Heijn a dû publier un avertissement afin de faire savoir que les autocollants apposés sur le petit hamster « Allez les Pays-Bas ! » offert à cette occasion étaient susceptibles de se décoller, présentant un risque pour les jeunes enfants. R esponsabilités En soi, il y a eu peu de problèmes en Belgique. En tout cas, on n’en a pas eu connaissance. Ceci est probablement L e piège de la corporate social responsibility En matière d’entrepreneuriat socialement responsable aussi, une entreprise risque de commettre des erreurs. Tant en ce qui concerne ses propres efforts CSR que ceux du client. Enormément de produits proviennent des pays d’Asie du Sud-Est et les usines y sont visitées dans le cadre d’audits ESR. Les clients des distributeurs deman- dent également des audits de ce type. « Il est important aussi au niveau de la collaboration avec nos clients, d’être certains que les usines respectent les règles selon la politique CSR de ses clients. Certains d’entre eux appliquent en effet une politique particulièrement sévère, » ajoute Thibaut Fontaine, CEO de MCS - Kick & Rush. Les règles locales peuvent par exemple être plus souples que celles pratiquées par le client. « Au Ban- gladesh, la loi locale détermine que les jeunes peuvent travailler à partir de 16 ans mais certains clients ont repris dans leur politique CSR que les ouvriers doivent avoir 18 ans pour pouvoir participer à la fabrication de leurs produits. Dans ce cas, vous ne pouvez pas aller au Bangladesh. En fait, les produits doivent satisfaire à la politique interne de nos clients, » conclut Fontaine. E n pratique dû au fait que, via la BAPP, le secteur est conscient des problèmes potentiels et a donc pris ses responsabilités. En 2000, la décision de prélever des cotisations environne- mentales telles que Bebat (piles) et Fostplus (emballages) a été en partie à l’origine de la création de la BAPP. De cette manière, le secteur pouvait surveiller la situation. Si vous consultez la rubrique ‘Législation’ du site Web de l’association, vous découvrez les normes (belges et européennes) d’application pour les ‘product media’. Elles sont nombreuses : REACH (Registration Evaluation and Authorisation of Chemicals), Auvibel (taxe sur les produits permettant de copier des œuvres sonores et audiovisuelles comme les clefs USB particulièrement populaires), Bebat (le Fonds pour la Collecte des Piles), Fostplus (le tri, les collectes sélectives et le recyclage des emballages ména- gers en Belgique), Recupel (organisation de la collecte et recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (‘DEEE’) partout en Belgique, Valipac (les obligations légales concernant les déchets d’emballages industriels)... Si vous achetez par exemple une lampe de poche avec pile auprès d’un conseiller de la BAPP, vous ne courez en principe aucun risque. La BAPP a en effet conclu avec Bebat un accord en vertu duquel la cotisation obligatoire est calculée via les distributeurs dans le prix de vente final. La redevance est également acquittée via la BAPP. Mais ceux qui pensent être malins et achètent des produits de ce type à l’étranger (par exemple via une boutique en ligne), peuvent être confrontés à une désagréable surprise financière. En principe en effet, la cotisation Bebat doit être acquittée par l’acheteur lors de l’importation dans notre pays. En cas ‘d’oubli’, des amendes salées peuvent être imposées. En principe, les éléments à respecter comme les cotisations Bebat par exemple sont parfaitement réglées auprès des conseillers de la BAPP. « Tous les membres les connaissent et sont affiliés. En ce qui concerne Recupel par exemple, les membres doivent être en ordre à ce niveau et un contrôle annuel est effectué. Il en va de même pour Valipac, » précise Thibaut Fontaine. L’avantage pour le client ? Grâce à ces accords centrali- sés, les conseillers de la BAPP ont tout réglé. Fini donc les mauvaises surprises ! C ompliqué Les choses se corsent cependant lorsqu’il est question de la composition des produits, tant au niveau des maté- riaux que du design. En principe, il faut pouvoir fournir des certificats de production des articles de stock chez les fournisseurs et les distributeurs. Le certificat doit être parfaitement à jour et confirmer que le produit a été

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