PromZ.be 01-2018

26 promobiss 2/2015 fabriqué dans le respect des règles. Fontaine prend un catalogue et montre un set de cuillères. Celui-ci nécessite un certificat ‘food-contact’ suivant la directive européenne « Food contact framework regulation EC 1935/2004 ». Idem pour une carafe à eau. Elément classique : les yeux d’un ours en peluche ne peu- vent en aucun cas se détacher. En raison de leur petite taille en effet, les enfants risquent de les mettre en bouche et de les avaler. Thibaut Fontaine souligne que même la matière peluche d’un nounours doit être compatible avec la directive européenne des jouets «Toy Safety Directive 2009/48/EC » car les enfants pourraient avaler des pluches. F onction Pour compliquer davantage encore les choses, il existe également des règles concernant les jouets ainsi que la première et la deuxième fonction d’un produit. Une balle antistress réalisée dans une forme amusante par exemple possède aux yeux du législateur une deuxième fonction de ‘jouet’. Etant donné que la forme est ludique, comme celle d’une vache par exemple, un enfant risque de jouer avec et la législation sur les jouets est donc exigé. Un porte-clés peut également avoir une deuxième fonction de ‘jouet’ si une petite figurine de Tintin par exemple y est fixée. Le cas échéant, il peut être considéré comme un produit pour les enfants. Un deuxième facteur entre alors en considération : l’anneau du porte-clés qui peut être remis aux enfants doit avoir un diamètre plus grand que pour un adulte (3,5 cm par rapport à 2,5 cm). Chez MCS - Kick & Rush, on possède un tuyau ayant le diamètre de l’œsophage d’un enfant : si un produit ou une partie d’un produit peut y passer et est susceptible d’aboutir entre les mains d’un enfant parce qu’il est amusant, il ne peut pas être commercialisé car trop dangereux. P ublicité Pour terminer enfin, il faut savoir que même la représen- tation d’un produit promotionnel dans une publicité peut donner lieu à des erreurs et à des plaintes de la part des consommateurs. Un fauteuil de plage gonflable en tant que product media par exemple doit être photographié sur la plage. Il n’est en effet pas destiné à être utilisé dans l’eau. Une promotion de Jupiler figurait dans un dépliant de Car- refour : un ‘ice bucket’ gratuit. A côté de la photo du seau à glace rempli se trouvait le texte ‘non rempli’… Selon Thibaut Fontaine : « En tant que professionnel, vous devez connaître les lois. C’est la base de tout. Votre premier réflexe doit toujours être de cerner les risques et de savoir ce que vous devez faire pour les éviter. Il m’est arrivé de ne pas mettre en œuvre certaines actions car elles impliquaient des risques. » Morale de l’histoire : faites appel à un conseiller de la BAPP qui est au courant des différentes règles à res- pecter. Ses tâches consistent notamment à procurer les conseils appropriés et à présenter les produits adéquats ! A chacun son métier… > Regels en wetten. Voor promotionele artikelen gelden er veel regels en wetten - nationaal en internationaal - en wie er geen rekening mee houdt, kan een fikse uitglijer maken, financieel en qua imago... De BAPP- adviseurs kennen op dat vlak het klappen van de zweep en weten waar ze op moeten letten. > Verantwoordelijkheid. Er zijn in ons land weinig problemen. Dat heeft mede te maken met het feit dat de sector al vroeg haar verantwoordelijk- heid nam. De bepalingen over bijvoorbeeld Bebat (batterijen) en Fostplus (verpakkingen) lagen aan de basis van het oprichten van de Belgian Asso- ciation of Promotional Products. > Voorbeelden. Bedrijven moeten rekening houden met nationale en Euro- pese regels over ‘food-contact’ (met het oog op grondstoffen waarmee het product gemaakt is) en over speelgoed. Daarnaast zijn er ook vanuit de bedrijven vereisten rond ‘maatschappelijk verantwoord ondernemen’ bij de aankoop van promotionele artikelen. e n b re f E n pratique

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