PromZ.be 02-2017

33 promobiss 2/2017 Dans la rubrique Promo-Watch de Promo-Biss des der- nières années, rien que d’éplucher les dépliants desmaga- sins et observer dans les supermarchés, cela nous a déjà rapporté toute une série d’idées de produits promotionnels. Au cours des dernières années, Promo-Biss a repéré beau- coup de boîtes à tartines, de boîtes à biscuits, de sacs de gym, de trousses, d’ensembles scolaires, de vestes fluo, de phares pour vélos, de blocs-notes, de papier à recou- vrir, de petits sacs à dos, de ponchos pour la pluie et de gourdes. Surtout des cadeaux offerts à l’achat de produits de sociétés actives dans les fast moving consumer goods (Delacre, Jules Destrooper, Unilever, The Coca-Cola Com- pany, Nivea, Alpro...) et de retailers avec même parfois une marque de voiture ou une banque qui décide de mettre la main au portefeuille. Et, selon nous, les choses ne seront pas dif- férentes pour l’année scolaire prochaine (2017-2018). La rentrée scolaire est une donnée importante pour les annonceurs et également pour les écoles, et donc aussi pour le secteur des product media. « ‘Back to school’ est le pre- mier thème du calendrier de com- munication après les vacances scolaires. Un premier ‘échauf- fement’ avant la période chargée des fêtes de fin d’année, » explique Koen Heyvaert, managing director Gemaco Belgique. Pour Marc Saey de DIP 360, la rentrée des classes est même devenue plus importante que la fin de l’année ! Thibaut Fontaine, CEO de MCS Kick & Rush, indique que sa société a de nombreux clients actifs dans le secteur des fast moving consumer goods. « À la rentrée des classes, ces sociétés souhaitent promouvoir leurs nouveaux produits et veiller à ce que les enfants les goûtent. Il y a alors de grandes chances que ces enfants souhaitent consommer leurs produits tout au long de l’année. Pour beaucoup de nos clients, la rentrée des classes est stratégique, » explique-t-il. Michel Van Bavel, CEO de Van Bavel Enjoy Giving, illustre l’importance de la rentrée des classes pour le secteur en expliquant que son entreprise reçoit différentes demandes « ...pour 30 000, 60 000 jusqu’à 80 000 pièces pour environ un euro. » Au printemps 2017, Van Bavel Enjoy Giving comptait quatre à cinq dossiers de grandes entreprises. P remium utile La question est de savoir qui doit être atteint par un pre- mium : les parents ou les enfants ? Selon Michel Van Bavel, les deux. Mais il est aussi important de donner envie aux parents d’acheter un produit accompagné d’un premium. « Il peut par exemple s’agir de sets de table avec un motif enfantin. Pour les enfants, il s’agirait plutôt d’une trousse ou de papier à recouvrir, » explique-t-il. Comme PromoWatch l’a également constaté au cours des années passées, les product media pour la rentrée des classes sont surtout des classiques : sacs à dos, sacs de natation, boîtes à tartines, gobelets et toutes sortes de produits de sécurité. Ce sont des produits qui sont utiles au cours de l’année scolaire. C’est pourquoi ils remportent également du succès auprès des parents. « La rentrée des classes est généralement une période difficile de l’année, d’autant plus si vous avez trois enfants en âge de scolarité. Cela peut donc aider de donner un produit utile en guise de pre- mium, » ajoute Michel Van Bavel. Le papier à recouvrir qui est remis en guise d’article promotionnel ne doit alors plus être acheté par les familles. Sabrina Lievens de Present Company est sur la même longueur d’onde lorsqu’elle dit que « ... des choses utiles que l’on donne doivent également être de qualité. Sinon, il faudra tout de même les acheter. Si on les reçoit, c’est un beau cadeau et c’est apprécié. » Durant cette période, les parents font également attention au prix. Une réduction est dès lors intéres- sante. Mais donner une boîte à tartines au lieu d’une réduction signifie également pour lamère un ‘investissement’, explique Thi- baut Fontaine, parce qu’elle ne doit plus faire de dépenses supplémentaires pour un tel produit. La réduction est le concurrent d’un premium. « Les Brandmanagers savent également qu’une réduction est seulement un prix. Un cadeau a un impact sur l’image de marque. Un bon pre- mium reste six mois à un an sous les yeux de l’enfant et de sa mère. Un cadeau est également une émotion et cela pousse incontestablement à l’achat lorsqu’il n’y a pas de grande différence entre les produits. » É coles L’expérience de Michel Van Bavel est qu’un premium doit être chouette, mais ne peut pas être trop chouette. « Un stylo avec un gadget accroché est par exemple ‘dangereux’. Les enfants jouent avec celui-ci en classe et perturbent le calme. Un stylo ou un crayon est un ‘instrument de travail’ qui peut par contre être coloré. » Les écoles ont également une influence sur le choix des articles que les annonceurs souhaitent donner. Sabrina Lievens de Present Company remarque par exemple, après les boîtes à tartines, l’arrivée des bouteilles d’eau. Les écoles bannissent de plus en plus les sodas sucrés. Mais R entrée des classes

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