PromZ.be 01-2018
16 longueur mais également en largeur, » explique-t-il. Pour lutter contre ce phénomène, un grand nombre d’entreprises encouragent un mode de vie sain qui inclut la pratique d’une activité sportive. Dans un grand nombre d’entreprises, vous voyez d’ailleurs des membres du personnel qui profitent de leur pause de midi pour courir quelques kilomètres, et dans ce cadre, il leur faut également une tenue adaptée, à savoir une tenue de sport. Un nombre sans cesse croissant d’entreprises proposent à leurs collaborateurs des ‘vêtements de sport’ à l’effigie de l’entreprise. Ainsi, les collabo- rateurs qui pratiquent une activité sportive diffusent également le nom de l’entreprise. L’époque où l’on faisait du sport dans un T-shirt en coton muni d’un logo est révolue. « Ces dernières années, nous avons assisté à une évolution en faveur du polyester, » explique Stephan Mol. « Le Drytex et d’autres matières à base de polyester exercent précisément l’action inverse. Elles n’absorbent pas l’humidité et la transportent vers l’extérieur, loin de la peau. » Le cyclisme jouit toujours d’une popularité croissante, tant pendant les loisirs (VTT, randonnées récréatives) que dans la vie profession- nelle (déplacements domicile-travail). Depuis quelques années, les entreprises proposent également des tenues spécifiques pour les cyclistes. Stephan Mol : « Et ces tenues doivent également être seyantes. Pour les tenues cyclistes, il importe par exemple que le pantalon soit muni d’une peau de chamois. » M atières Les matières utilisées pour la confection de vêtements de sport se retrouvent également dans les vêtements d’entreprise ‘classiques’. Tom Van Heffen : « Par exemple, les vestes de travail lourdes sont moins populaires. Aujourd’hui, on utilise de plus en plus des vestes en softshell, une évolution qui provient d’ailleurs du secteur du détail. Ces vestes coupe-vent sont confortables et imperméables. On rencontre également davantage de coolmax dans les T-shirts. C’est un tissu confortable qui ne doit pas être repassé. Ce sont les aspects techniques que nous appliquons dans les vêtements d’entreprises. » Tom Van Heffen rappelle également que, dans 90 % des cas, la qua- lité des vêtements d’entreprise est meilleure que la qualité moyenne des produits du détail. « Les vêtements d’entreprise sont beaucoup portés, lavés fréquemment (parfois par des sociétés industrielles) et doivent donc, par définition, être de bonne qualité. » Ces dernières années, les entreprises ont également manifesté plus d’intérêt pour l’écologie en ce qui concerne les vêtements Un terme utilisé à mauvais escient ? L’expression textile promotionnel est-elle utilisée à bon escient lorsqu’il s’agit d’articles publicitaires ? Tom Van Heffen de Texet confie que l’on n’utilise presque pas le terme textile promotionnel. « Nous utilisons le terme ‘vêtements d’entreprise’. Les vêtements d’entreprise couvrent plusieurs significations : vêtements de travail, vêtements à offrir au personnel, image de l’entreprise et cadeaux (l’aspect promotionnel). » Le textile peut en effet être utilisé également en guise de cadeau (par exemple, offrir un T-shirt à l’achat de deux bacs de bière), mais les spécialistes des ‘vêtements promotion- nels d’entreprise’ sont moins actifs dans ce domaine. « Les fabricants de grandes marques (par exemple, les multinationales spécialisées dans les biens de grande consommation) se rendent directement chez les fabri- cants en Asie pour y négocier les prix. Cela ne cadre pas avec notre modèle d’entreprise. Lorsqu’il s’agit purement de prix, nous ne pouvons offrir aucune valeur ajoutée, » confie-t-il. Le consommateur est habitué à la qualité et il souhaite également la retrouver dans le textile promotionnel. P leins feux sur le textile
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