PromZ.be 03-2019

l’attention sur le fait que « tout le monde » dans le secteur utilise pour le moment le terme « promo ». Maxime Goldschmidt (Amahé) pour sa part explique qu’il ne parle plus que de product media depuis cinq ans « …bien que ce mot ne soit pas connu, le fait de pouvoir expliquer la différence d’approche entre faire du gadget et du product media est une opportunité unique de valoriser notre secteur d’activité. Nous arrivons ainsi à transformer un gadget sans grande valeur en objet de communi- cation, en média à part entière qui est perçu, non plus comme un coût, mais comme un investissement. » e ntretIens de vente Cecilia Grahn Nyd expliquait il y a quelques années qu’en parlant de product media, elle entretenait des conversations totalement différentes avec les clients. Les conseillers/distributeurs belges sont-ils du même avis ? En d’autres mots, leurs entretiens sont-ils davantage orientés sur le marketing que sur le prix ? Ronny De Smedt est entièrement d’accord. Maxime Goldschmidt organise des conférences sur les product media dans des clubs d’affaires et « …l’influence sur les chefs d’entreprise est très positive. Sou- vent interpelés par la démarche et le positionnement, ils confient qu’ils n’avaient jamais imaginé qu’un objet puisse exercer un tel impact sur leur communication. » Les autres font savoir qu’ils ne souhaitent pas avoir des entretiens portant sur le prix. Ann Magnus par exemple explique : « Nous ne sommes pas un boxmover comme 80% de nos collègues. Nous offrons une plus-value en réfléchis- sant avec les clients, en organisant des séances d’information, en proposant des solutions adaptées à nos clients,… ». Fabrice Casul affirme lui aussi qu’il ne mène que rarement des discussions en matière de prix. « Nous ne vendons pas un prix mais un service. J’aborde souvent l’impact à long terme d’un product media com- paré aux autres médias, ainsi que l’émotion liée à un objet ou un cadeau. » Et Patrick Notteboom précise que « …dans le cadre de notre approche, il est toujours question de « corporate identity », d’image. Il s’agit d’un entretien marketing portant sur la valeur ajoutée et non pas sur le prix. » Amahé : valoriser le métier Cela fait 5 ans que le terme « product media » a été uti- lisé pour la première fois lors d’une réunion de la BAPP. Depuis lors, Amahé parle exclusivement du product media à ses clients, comme l’explique Maxime Goldschmidt. Plus encore : « Convaincu de la force et de l’intérêt de ce posi- tionnement, Amahé a créé un blog unique en Belgique sur le thème du product media : www.dontgiftashit.be ou www.product-media.gifts . Le but de ce blog est de promouvoir le product media et de le faire découvrir au plus grand nombre. Aujourd’hui, une des tâches d’Amahé consiste à parler du product media à la majorité de ses clients et prospects. Ceci, afin d’aider le secteur à valoriser notre métier et à ne plus être le parent pauvre de la com- munication. Dans un monde de sur-digitalisation, l’objet physique a toute sa place pour interpeler et impacter nos publics cibles. Aujourd’hui, il me semble qu’il y a 3 positi- onnements majeurs dans notre secteur : ceux qui misent tout sur la vente en ligne, ceux qui vendent du prix et ceux qui vendent un objet au travers d’une véritable stratégie de communication par l’objet et donc de product media. Le marché étant ouvert à chacune de ces approches, il appartient au revendeur de faire le choix qui lui semble le plus approprié par rapport à ses objectifs. » k ort Term. Al zo’n vijf jaar positioneert de Belgian Associ- ation of Promotional Products promotionele artikelen als ‘product media’. Ook enkele adviseurs/distributeurs maken gewag van product media. Heeft de term al ingang gevonden in de businesswereld? Uitleg. De term is nog niet gangbaar weten de dis- tributeurs die ‘product media’ als benaming voor hun activiteit gebruiken. Het vraagt nog uitleg. Voor Maxime Goldschmidt (Amahé) is het gebruik van de benaming ‘product media’ juist een opportuniteit om het verschil met gadgets uit te leggen. Gesprekken. ‘Product media’ biedt ook een mogelijkheid om meer marketing- dan prijsgesprekken te voeren met de klanten. Het gaat de distributeurs om de toegevoegde waarde die ze kunnen bieden. Nous sommes un type de média… et il se matérialise, donc c’est un produit… Par conséquent, on peut dire que c’est un bon terme d IsCussIon 20

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