PromZ.be 02-2020
34 TUSSEN POT & PINT Comment avez-vous atterri dans cette branche? Sylvie Kleizynsky : « Je n’ai pas atterri dans la branche, je suis littéra- lement née dedans vu que la société a été fondée par mon grand-père pour ensuite être développée par mon père. Ma mère et ma tante y ont également travaillé, c’est donc vraiment une affaire de famille. Au départ, ça ne m’était jamais venu à l’esprit de suivre leurs traces. J’ai fait des études de traduction, puis j’ai travaillé quelques temps dans une agence de traduction. Voyant que ça ne me plaisait pas trop, mon père m’a proposé d’intégrer la société. C’était en 1987. Le job de traducteur implique d’être toute la journée dans un bureau devant son PC. On ne Sylvie Kleizynsky (Sobelma) répond cette fois aux questions de la rubrique « Entre la poire et le fromage ». Entre la poire et le fromage Sylvie Kleizynsky (Sobelma) « J’essaie de guider le client » Sylvie Kleizynsky dirige Sobelma, est marié et a un fils parle à personne, ça doit aller vite parce qu’on est payé à la ligne. Ce n’était pas le genre de travail qui me convenait. Personnellement, j’ap- précie les contacts, j’aime bien de voir les clients, de vendre,… « Quand mon père m’a proposé de travailler avec lui, je me suis dit ‘pourquoi pas’ ? J’avais pu constater que le métier lui plaisait et que le secteur était attirant. Je me souviens de la première fois où je l’ai accompagné au salon PSI : j’étais émerveillée ! Les articles étaient vrai- ment chouettes et très diversifiés. On a des clients dans tous les sec- teurs, c’est très varié. Chaque commande est différente et chaque client l’est aussi. La diversité s’avère très intéressante ! « En 2001, j’ai pris la direction de la société. Au départ, il ne s’agissait pas encore d’une SPRL. L’entreprise était au nom propre de mon père. En 2001, on a donc créé une SPRL dans laquelle mon père possédait 51% des parts et moi 49%. En 2008, j’ai racheté toutes ses parts. » D’où vient le nom de votre société ? Sylvie Kleizynsky : « Sobelma signifie Société belge de matériaux. A l’origine, mon grand-père avait lancé un commerce d’outils vers le Congo belge principalement pour fournir les grandes sociétés minières actives dans le pays. Au début des années soixante, lors de l’indépen- dance du Congo, les échanges commerciaux sont devenus difficiles. Avec mon père, ils ont alors décidé de changer d’activité et de se lancer dans les cadeaux d’affaires, secteur qui n’était à cette époque pas du tout connu mais qui leur semblait prometteur. Sobelma figure donc parmi les pionniers du cadeau d’affaires en Belgique. » Quel est votre point fort pour les clients ? Sylvie Kleizynsky : « Je pense que la connaissance du métier, l’expéri- ence et la flexibilité pour offrir le meilleur service au client constitu- ent assurément notre point fort. Le choix des fournisseurs est très important. La réussite de notre business repose sur cet aspect. Un bon fournisseur propose des produits de qualité, respecte ses délais, livre de belles impressions. En bref, il permet d’avoir un client satis- fait. Pour chaque article, nous essayons de trouver un spécialiste qui répond à nos critères en matière de qualité, prix, durabilité et service. Nous travaillons donc avec une série assez limitée de fournisseurs, principalement européens avec lesquels nous avons créé une relation de confiance. Pour les articles qui sortent de l’ordinaire, nous faisons des recherches plus ciblées, mais toujours en privilégiant la qualité. « J’essaie de guider le client parce que s’il achète un produit de mau- vaise qualité, cela exercera un impact négatif sur toute son image. Si par exemple un client a vu un couteau dans un catalogue chinois ou dans celui d’un généraliste, je lui déconseille de le commander. Mieux vaut opter pour un article de qualité, comme les couteaux Victorinox.
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