PromZ.be 03-2020

18 INTERVIEW DU NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA BAPP KORT VOORZITTER. Afgelopen augustus heeft Fabrice Casul (ceo van MLD Concept) het voorzitterschap van de BAPP voor de komende drie jaar op zich genomen. Casul is ambi- tieus, zo blijkt uit het interview van PromZ-be met de nieuw- bakken voorzitter. BEKEND MAKEN. Belangrijk voor de BAPP in de komende drie jaar is een uitbreiding van het aantal leden (distribu- teurs), het bekend maken van promotionele artikelen als ‘product media’ én van de BAPP bij de bedrijven (vooral bij die bedrijven/eindklanten die eenmarketingafdeling hebben en met marketingpartners werken) en het bieden van een BAPP-label aan de leden/distributeurs als garantie voor de eindklanten dat zij in zee gaan met bonafide partners. CRISIS. Voor Fabrice Casul geldt ook dat hij een crisis als opportuniteit ziet: het vinden van nieuwe markten, het zich aanpassen, het zich heruitvinden. De Covid-19-crisis heeft nieuwe markten voor de distributeurs geopend. Et nous voulons également examiner la solidité financière de l’entreprise. Une gestion saine est également une garantie aussi bien pour les four- nisseurs que les clients finaux. » La question est de savoir comment il est possible de le contrôler dans la pratique. Il existe des entreprises telles Vincotte qui sont à même d’effectuer des audits de ce type afin d’attribuer un label. Elles sont indépendantes et objectives. Il s’agit de l’une des pistes envisagées par Fabrice Casul. « Mais nous devons commencer par établir les critères adéquats. Après seulement, nous pourrons voir qui peut effectuer les contrôles. » Conférences Un label de reconnaissance de ce genre n’a de sens que si les donneurs d’ordre (les clients finaux) le connaissent. Fabrice Casul : « Voilà pour- quoi nous avons par exemple conclu un partenariat avec Het Portaal pour l’envoi d’e-mailings aux clients finaux. L’objectif est également d’organiser des conférences. Nous voulons planifier des soirées théma- tiques pour les entreprises durant lesquelles nous traiterons de divers aspects des product media, comme la fiscalité par exemple. Ces soirées seraient aussi mises sur pied à l’attention de clubs d’affaires. L’idée est de parler de la BAPP et des product media de façon qualitative et struc- turée. » Dans cette optique, la BAPP devra se montrer active au niveau des distributeurs et des clients finaux d’ici les prochaines années. Cela signifie également que la BAPP devra nouer des contacts avec les associations de marketing et d’annonceurs comme la BAM (Belgian Association of Marketing) et l’UBA (Union Belge des Annonceurs). Un premier pas en direction d’autres associations a été franchi récemment en contactant des acteurs du secteur événementiel dans le cadre des nouvelles normes Covid-19. Réaliste À propos de Covid-19… Fabrice Casul a été nommé président de la BAPP en pleine période de crise, à un moment où les entreprises portent un regard très critique sur leurs dépenses. C’est un fait mais il observe également : « Dans la vie, il y a des optimistes, des pes- simistes et des réalistes. En ce qui me concerne, je suis excessive- ment réaliste. Peut-on s’attendre à une stabilité économique d’ici les prochaines années ? Je ne le pense pas. Nous vivons une période chahutée, stressante, changeante. Tout va plus vite et tout ira tou- jours plus vite. Aujourd’hui, nous sommes confrontés au Covid-19, demain, ce sera peut-être un crash boursier et après-demain une hausse des taux d’intérêts. Nous devons apprendre à vivre avec ces problématiques. Je ne dis pas que je n’ai pas peur – j’ai des craintes effectivement – mais nous devons nous adapter. Il y a deux possibi- lités : soit on s’enferme et on pleure, soit on cherche une solution. Dans le cadre du Covid par exemple, une des choses réalisées par la BAPP a été de contacter les instances régionales et fédérales, dont le ministre des Finances Alexander De Croo en demandant d’augmen- ter la déductibilité fiscale des cadeaux d’affaires (passer de 50 à 100 euros) et de permettre la déduction de la TVA à 100%. » Opportunité Il faut savoir par ailleurs que Fabrice Casul considère une crise comme une opportunité. « L’opportunité de trouver de nouveaux marchés, de s’adapter, de se réinventer, de se redynamiser... Prenons l’exemple du Covid-19. On vend énormément de masques et de gels hydroalcooli- ques. Il s’agit d’un nouveau marché qui se présente à nous. » Durant la période de confinement au printemps, le télétravail est devenu la norme pour beaucoup de personnes. Et nombreuses d’entre elles ont reçu en mai et en juin un petit cadeau afin de les remercier de leur pati- ence et de leur motivation lorsqu’elles travaillaient à la maison. Dans le passé, ce n’était pas le cas. Qui recevait un cadeau de son employeur au mois de mai ? Personne ! Cela se faisait en décembre. Mais cela ne sig- nifie pas pour autant que les sociétés qui ont lancé une action en mai ne le feront plus en décembre. De plus, toutes les entreprises ne sont pas touchées par le Covid-19. Les compagnies d’assurances, les socié- tés d’électricité, de distribution télévisée,… ont encore des budgets à disposition qui auraient normalement dû servir à l’organisation d’évé- nements qui n’ont pas pu avoir lieu. Cet argent pourra être dépensé plus tard. C’est ce genre d’opportunités qu’il faut chercher. La crise est là, on ne peut rien y changer. Mais nous pouvons cependant changer la vision que nous avons de cette crise et nous adapter. »

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