PromZ.be 04-2019
diaire plutôt que pour les collections plus coûteuses. Mais compte tenu justement de l’image que doivent refléter les vêtements, les clients finaux attachent de plus en plus d’attention à la qualité et à une coupe moderne. Un fournisseur veille également à proposer des « articles à la coupe adaptée » pour les membres du personnel féminins des entreprises. C ontinuité L’achat de vêtements d’entreprise n’est pas une opération unique. Il faut savoir en effet que le personnel va et vient… Il est donc géné- ralement question de commandes « continues ». « Le marché du travail bouge sans cesse, ce qui implique une rotation importante, » explique un fournisseur. « En d’autres mots, il faut commander régulièrement des articles supplémentaires. La vente se poursuit dès lors toute l’année. » Un autre fournisseur constate que cer- tains plus gros clients se constituent un petit stock. Et : « Dans un marché où le service est important, les pourvoyeurs disposant de leur propre stock ont toujours une longueur d’avance. » Maximum Image a mis sur pied des boutiques en ligne à l’attention de ses clients. On garde le stock à jour pour eux et, si cela s’avère nécessaire, ils peuvent commander quotidiennement. Patrick Not- teboom note cependant une différence entre le personnel fixe et temporaire. « Les étudiants reçoivent un T-shirt et des chaussures de travail et les stagiaires ou intérimaires ont accès à une gamme limitée. Il s’agit souvent de commandes uniques. » F réquence En raison des achats fréquents, les vêtements d’entreprise consti- tuent un marché intéressant pour les fournisseurs et distributeurs dans le secteur des product media. Mais la concurrence fait rage, pas seulement de la part des collègues-distributeurs mais aussi des détaillants et ce, tant dans un environnement B2B que B2C. Comme par exemple des chaînes telles Gamma et Hubo mais aussi des magasins d’outillage indépendants. Il existe également des marques spécialisées dans les vêtements de travail qui s’adressent directement aux entreprises (par l’intermédiaire de boutiques en ligne) ou collaborent avec les détaillants classiques. Et il y a parfois aussi un chevauchement entre les distributeurs de product media et les pourvoyeurs classiques de vêtements d’entreprise, notamment en raison du fait que les vêtements doivent, dans les deux cas, être pourvus d’un logo. « Nous sommes en totale concurrence avec les vêtements de travail des retailers (B2C) qui s’orientent vers le B2B… or, ils ont des marques que nous ne pouvons pas avoir car T extile nous n’avons pas assez de volume. Snickers par exemple. Donc on doit passer par des magasins et négocier des accords… c’est un intermédiaire de trop. C’est une concurrence délicate à gérer, » explique Fabrice Casul de MLD Concept. G igantesque Nos interlocuteurs expliquent également que le nombre de marques sur le marché est « gigantesque. » Quelles sont donc les opportu- nités pour le secteur des product media sur cet énorme marché ? Le service et le travail sur mesure constituent des éléments impor- tants. « Nous réalisons un grand nombre d’articles spéciaux pour nos clients, en fonction de leurs préférences et desiderata et nous leur prodiguons des conseils quant aux spécifications requises, » explique Patrick Notteboom. Du côté des fournisseurs, on précise qu’il existe une différence entre les distributeurs de product media et les « véritables » fournisseurs de vêtements de travail. Ces der- niers « ...adoptent une approche différente et proposent davantage d’articles techniques que les sociétés spécialisées dans les product media qui, pour leur part, livrent plutôt des vêtements reflétant l’image de l’entreprise que des tenues de travail à proprement parler. » Un autre fournisseur souligne à ce propos que « les plus gros clients finaux ne s’adresseront pas facilement à un détaillant mais tendent à limiter au maximum le nombre de fournisseurs. Une belle opportunité se présente par conséquent pour les sociétés qui ont déjà réalisé la charte graphique du client en question. » Quels articles sont populaires ? Quels sont les articles qui remportent le plus de succès dans le secteur des vêtements d’entreprise ou reflétant leur image ? Un peu de tout : des T-shirts, polos, sweat-shirts, vestes, polaires, chemises,… Il s’agit de vêtements que l’on peut en outre faci- lement laver à 30 ou 60 degrés. Lorsqu’il est question de vête- ments plus spécifiques (pour le secteur Horeca ou l’industrie par exemple), les critères comme la lavabilité, l’entretien, la robustesse et la sécurité jouent également un rôle. K ort Uitstraling. Bedrijfskleding is méér dan alleen bescher- ming voor de werknemers. Bedrijfskleding zorgt ook voor de uitstraling van de onderneming. Kwaliteit. De nood aan uitstraling heeft ook een invloed op de stijl van de kleding. Bij leveranciers noteerde PromZ.be dat de bedrijfskleding ook steeds meer trendy wordt. De prijs/kwaliteit-verhouding is voor de eindklanten een belangrijke factor. Concurrentie. Voor leveranciers en distributeurs in de sector van product media betekent bedrijfskleding door de frequente aankoop een interessante markt. Maar de con- currentie is er groot, niet alleen van collega-distributeurs maar ook van retailers, zowel in een b-to-b- als een b-to- c-omgeving. Service en maatwerk zijn belangrijk, zo kun- nen distributeurs van product media zich onderscheiden. 42
RkJQdWJsaXNoZXIy NDcxNDY5