Réalisée par le CSA Research à la demande de la 2FPCO (Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet), une étude menée en France auprès de 1.007 consommateurs âgés de 18 ans et plus, a mis en avant que 97% des Français ont une perception positive des cadeaux publicitaires, liée au rituel du cadeau et à la valeur qui est attachée à l’objet lui-même. Et 79% aimeraient en recevoir plus.
L’étude s’est également intéressée à l’endroit où les articles promotionnels ont été offerts aux répondants. 51% les ont reçus lors d’un événement commercial, d’un salon ou d’une foire, 44% dans un magasin, 35% lors d’un événement culturel ou sportif, 34% à domicile et 33% au travail. Ils possèdent 12 product media en moyenne et 66% les utilisent au moins une fois par semaine car ils sont considérés comme utiles. 95% conservent ou donnent les objets publicitaires. Ils les gardent parce qu’ils sont utiles, parce qu’ils peuvent intéresser un proche, parce qu’ils sont amusants, originaux, intrigants et parce qu’ils ont été offerts par une marque qu’ils apprécient. En ce qui concerne la capacité à influencer la cible : 40% des Français pensent qu’un objet publicitaire donne une meilleure image à la marque émettrice.
L’enquête a révélé que la valeur de mémorisation des articles promotionnels a atteint un score de 75%. Ce résultat est comparable à celui des publicités au cinéma et est même beaucoup plus élevé que celui des autres médias. 2FPCO constate donc que ces chiffres parlent d’eux-mêmes et que les responsables marketing ne peuvent plus contourner les product media.
Selon la fédération, «les articles promotionnels atteignent des scores qui font pâlir les autres médias. » 89% des personnes interrogées trouvent les product media « sympathiques », 77% désirent en recevoir plus et 77% conservent les product media qu’ils ont reçus. La fédération en conclut qu’une revalorisation des articles promotionnels est nécessaire afin qu’ils ne soient plus considérés comme la dernière solution d’une stratégie marketing. Il s’agit donc de faire disparaître l’étiquette injustifiée du « dernier de la classe » que les articles promotionnels se voient attribuer au sein d’une stratégie marketing.