Le secteur belge du marketing direct (représenté par la Belgian Direct Marketing Association) a à nouveau attiré l’attention du nouveau gouvernement sur les attentes en matière de respect de la vie privée. Pendant les négociations entre les partis MR, Open VLD, NVA et CD&V au mois d’août, la BDMA avait déjà envoyé un mémorandum à ce sujet. Maintenant que les quatre partis ont formé un gouvernement, l’association souligne à nouveau la problématique de la vie privée. La BDMA veut “…travailler en partenariat avec le nouveau gouvernement. À ce titre, il convient de trouver le juste équilibre entre les intérêts du consommateur et ceux de l’entreprise. Entre interdire et permettre l’accès aux données. En mettant des moyens à disposition qui soient proportionnels aux objectifs. De manière à ce que l’on n’utilise pas un canon pour tuer un moustique.”
Yvan Vandermeersch, secrétaire général de la BDMA, déclare que “…il est important que les partenaires du gouvernement comprennent que, dans le domaine de la protection de la vie privée, il ne s’agit pas seulement d’interdire mais aussi de rendre certaines choses possibles.” La BDMA plaide pour un équilibre entre l’autorégulation et une législation correcte. “La législation doit fixer une série de bons principes. Ensuite, l’autorégulation vient appuyer la législation. Cette dernière est un processus lent tandis que l’autorégulation peut – si nécessaire- adapter ses codes dans un délai de dix jours. L’autorégulation peut gérer les évolutions rapides, ce qui est beaucoup plus difficile pour la législation.”
La BDMA s’intéresse actuellement à trois domaines : la protection de la vie privée, la protection des consommateurs et les entreprises publiques (avec, en particulier, des services postaux et des canaux de distribution). Vandermeersch : “Nous allons passer au crible les responsabilités des ministres pour leur soumettre certains chapitres de ces domaines, en fonction de leurs compétences.”