L’été dernier, Procter & Gamble a, aux Etats-Unis, fortement diminué ses dépenses consacrées aux médias digitaux sans pour autant connaître une diminution substantielle de ses ventes. Selon le directeur financier, ces dépenses étaient donc « inefficaces ». Unilever a ainsi suivi l’exemple de P&G. Le secteur des articles promotionnels aux USA a donc saisi cette chance pour souligner à nouveau l’efficacité des product media.
Sur le site internet de l’Advertising Specialty Institute américain, on pouvait lire qu’il est toutefois invraisemblable que les responsables marketing vont abandonner totalement les publicités en ligne. Il sera plutôt question d’un remaniement des budgets, créant ainsi des opportunités pour les articles promotionnels. On souligne également le fait qu’il est de plus en plus difficile de se démarquer en ligne étant donné l’énorme volume de publicités. Une enquête du CMO Council démontre que 44% des responsables marketing sont d’avis que l’impact des réseaux sociaux sur les ventes est minimal voire inexistant. Les messages digitaux ne perdurent pratiquement pas auprès des consommateurs, tandis que les articles promotionnels présentent l’avantage de rester visibles durant une période beaucoup plus longue, surtout s’ils présentent un côté pratique. « Les consommateurs ne connaissent pas toujours un produit ou un service, mais une fois qu’ils l’ont découvert, la visibilité qu’offre un t-shirt ou un gobelet les rappelle constamment à cette marque. » comme le précise le site internet de l’ASI. Dans cette ère digitale, tout doit se dérouler très vite « …et certains publicitaires n’ont pas la patience d’utiliser des articles promotionnels. Ils préfèrent opter pour une stratégie de l’attention et de l’engagement instantané même si les chiffres en prouvent l’inefficacité. Mais, s’ils veulent développer une relation à long terme avec le consommateur au lieu d’uniquement réaliser des « ventes uniques », les articles promotionnels sont un bien meilleur investissement à long terme. »