Après Artis Historia, le système d’épargne pour les produits de marque, Concrea Marketing insuffle également une nouvelle vie aux timbres Valois. Tout comme Artis Historia, Valois avait disparu de la scène en 2004 en raison d’un manque d’intérêt. Ce programme d’épargne de timbres était proposé par les petits commerçants indépendants (boulangers, bouchers). Philip Gielkens, CEO de Concrea Marketing, ne pouvait pas encore préciser de quelle manière Valois allait faire son retour (avec des timbres ou sous forme électronique).
Le relancement devrait avoir lieu dans le courant de l’année.?Entre-temps, Artis Historia est dans les starting-blocks. Gielkens s’attend à ce que les premiers emballages des fabricants de marques pourvus de points Artis Historia soient disponibles en magasin avant l’été. Un événement de lancement est prévu au printemps. Afin d’impliquer les consommateurs, Concrea avait déjà publié à l’automne 2014 un magazine Artis Historia en néerlandais comportant des informations sur les points dans le passé et à l’heure actuelle. De nombreux jeux (mots-croisés,…) y figuraient également. Le tirage s’élevait à 35.000 exemplaires. Peter Vandeveire, coryphée de la VRT, a joué le rôle de « locomotive » pour ce premier numéro. Pour le deuxième numéro, on a fait appel à Herman Verbrugggen (qui interprète le personnage de Markske dans la série flamande FC de Kampioenen). Sa photo sera reprise en couverture et un petit film avec lui a également été réalisé pour la campagne Facebook d’Artis Historia.
Concrea Marketing estime qu’un programme d’épargne tel Artis Historia est assorti de belles opportunités. Les Belges aiment encore toujours épargner (comme en témoigne l’action Panini/Diables Rouges organisée par Carrefour au moment du Mondial 2014). L’élément rétro, l’effet nostalgique jouent également un rôle. Pour de nombreux parents de (jeunes) enfants, Artis Historia fait partie de leur propre jeunesse. D’après Gielkens, ils se sentent coupables de consacrer trop peu de temps aux activités avec leurs enfants à une époque où le numérique domine et où ils reçoivent et envoient des e-mails du matin au soir. Le concept d’Artis Historia (épargner des points pour des livres dont les illustrations doivent encore être collées) représente selon lui une façon de s’occuper davantage des enfants.