En dépit de la croissance considérable de l’e-commerce dans notre pays en 2017, plus de 90% des dépenses relatives à des produits physiques sont encore réalisées offline. Au niveau des services toutefois, la part des ventes online s’élève déjà à 64%. C’est ce qui ressort de données publiées par le bureau d’études GfK.
Selon GfK, un consommateur sur trois fait ses achats offline par habitude. Un sur trois également se rend dans un magasin physique parce qu’il considère cela comme une activité plaisante. « L’élément palpable reste le grand avantage du commerce offline : pour 6 Belges sur 10 en effet, voir ou toucher un produit avant de l’acheter constitue LA raison de faire ses achats offline », précise GfK. Il est cependant question d’une certaine fusion entre offline et online (« phygital ») sous l’influence du smartphone. « 36% des Belges y recourent en vue de chercher des informations complémentaires en rapport avec un achat potentiel, 16% recherchent des avis en ligne lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur du magasin. Ces éléments se retrouvent de plus en plus souvent sur des écrans numériques ou des kiosques en ligne dans les points de vente traditionnels » souligne GfK.
GfK insiste toutefois sur le fait que les détaillants traditionnels « … ne sont plus en phase avec ce qu’on appelle les ‘leading edge consumers’ pour qui les avantages de faire ses achats en ligne sont souvent déterminants. Ce groupe de consommateurs présente un comportement d’achat typique qui sera adopté à l’avenir par les consommateurs moyens. »